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DU COUVENT AU SALUT DE DIEU
Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, que le nom de mon Sauveur résonne en vous avec une grande intensité, du fait qu’Il vous accorde de lire ce document. S’Il a permis que vous preniez connaissance du message contenu dans mon témoignage, c’est, je l’espère, pour votre édification. Vous y trouverez le sujet de grandes exhortations.
Seul le Seigneur Jésus-Christ a le pouvoir de délier et de sauver ceux qui sont en captivité dans les chaînes du diable. Car Il est le Tout-Puissant et Il est Amour. De même qu’Il m’a délivrée et guérie, moi qui était profondément possédée, je suis certaine qu’Il délivrera et guérira toute personne possédée ou liée qui lira ce livre avec un esprit ouvert. Alléluia!
En me donnant la vie, le Seigneur m’a demandé d’aller de par le monde témoigner de tout ce que j’ai vécu dans les ténèbres, afin que ceux qui sont encore liés ou possédés soient libérés et se préparent à Sa Venue. Oui, le Seigneur revient bientôt. Il ne prendra que ceux qui ont Sa nature, c’est-à-dire Son Esprit, ceux qui suivent Sa Parole et qui la mettent en pratique chaque jour. Ce grand événement doit bientôt se produire. Maranatha!
Je réponds au nom de LUTALA KABE Françoise. Kabe signifie « moitié » dans ma langue natale, car je suis en réalité jumelle. Je suis née en 1954 au Rwanda d’un père pasteur à l’Église du Christ et d’une mère membre de la Légion de Marie. Je suis originaire de la région de Kivu, sous-région de Kindu, dans la Zone de Shabunda. L’histoire que vous allez lire est le récit des événements tragiques que j’ai vécus. Sans l’intervention de Dieu, il y a longtemps que je serais morte. J’ai accepté de dévoiler au grand public ma vie la plus intime, pour l’amour de mon Dieu et celui de mon prochain.
Que le nom de mon Sauveur soit encore une fois glorifié! Amen!
I / Première Partie
Chapitre 1 : Sous l’emprise du fétichisme
Mes parents avaient souvent l’habitude de nous raconter les histoires de notre village. Ils ne cessaient chaque fois de revenir sur les exploits d’une grand-mère sorcière, qui y vivait. Au lieu de me donner la chair de poule, ces histoires me captivaient. J’allais même jusqu’à prendre des informations supplémentaires auprès de mes amies sur les moeurs des sorciers.
Mes amies me confièrent ce qu’elles croyaient être vrai sur la vie de ces derniers: l’initiation d’un nouvel adepte, le sacrifice des victimes, les repas succulents, etc… Tout cela n’était fondé que sur des racontars. Mais, compte tenu de mon jeune âge et de ce que m’avaient déjà raconté mes parents, je n’arrêtais pas d’avaler toutes ces histoires. A force de trop y penser, j’en vins même à désirer devenir à mon tour une sorcière. Je me voyais déjà prendre place à bord de leur superbe « Jet » nocturne, manger leurs mets succulents, participer aux diverses cérémonies, etc…
Mais l’occasion ne me fut pas donnée de réaliser mon rêve, puisque, dans mon entourage, il n’y avait personne qui puisse être soupçonné de détenir un tel pouvoir.
Ma joie fut grande lorsque, pendant les grandes vacances de 1961, mon père décida que nous irions passer nos congés au village, afin de mieux connaître les autres membres de la famille. C’était pour moi une occasion de rencontrer ma grand-mère, et je ne voulais pas la manquer.
Le premier contact
Une fois à Shabunda, mon premier souci fut de rencontrer ma grand-mère, malgré l’interdiction de mes parents. Cette tante de mon père était crainte et respectée dans tout le village à cause de ses pouvoirs occultes. Un jour, trompant la vigilance de mes parents, j’allai la trouver et je lui dis:
– Grand-mère, pourquoi mes parents ne t’aiment-ils pas? Pourquoi te critiquent-ils tant? Que leur as-tu fait pour qu’ils agissent ainsi envers toi?
– Je sais qu’ils ne m’aiment pas parce que je suis une sorcière. Loin de m’effrayer, cette affirmation me procura une joie intense. « Enfin, me dis-je, je suis en présence d’une vraie sorcière! »
– Tu es sorcière? Alors montre-moi ton avion.
– Comment? dit-elle, comme si elle ne m’avait pas comprise.
– Ensorcelle-moi!
– Je ne peux, pas t’ensorceler. Il y a déjà une autre personne dans la famille à qui je dois léguer mes pouvoirs.
– Ensorcelle-moi, au moins pour que je puisse voir les avions!
– Tu ne sais pas de quoi tu parles! Sais-tu que ces avions dont tu parles ne volent que la nuit? Les sorciers ne passent pas leur temps à s’amuser, contrairement à ce que pensent la plupart des gens, ils sont contraints de faire ce qu’ils font, de peur de recevoir des châtiments sévères, qui peuvent aller jusqu’à la mort. Et puis, s’ils le faisaient par plaisir; pourquoi certains d’entre eux somnolent-ils tant pendant la journée?
Bien que vraies, ces paroles n’altérèrent en rien mon désir de devenir sorcière. D’ailleurs, le refus de ma grand-mère éveilla ma méfiance et me rappela ce que m’avait dit l’une de mes amies. Elle m’avait mise en garde, en me disant que les sorciers pouvaient être jaloux de voir certains pouvoirs transmis à quelqu’un. « Ils peuvent aller jusqu’à décourager un nouvel adepte avant de l’ensorceler. » Pour tenter de briser la résistance de ma grand-mère, je me mis à pleurer.
Agacée et exaspérée par mon vacarme, elle changea de ton et, me prenant dans ses bras comme si elle s’apitoyait sur moi, elle me dit:
– Tu n’es qu’une petite fille. Tu as encore toute la vie devant toi. Il y a plusieurs choses que je peux te donner, mais je ne peux pas t’introduire dans la sorcellerie. Les lois de notre famille ne me permettent pas de le faire. Si tu étais au moins l’aînée, ou un garçon, cela aurait pu être possible. Mais, dans ta condition, je ne peux pas t’ensorceler.
Je me mis à pleurnicher:
– Ensorcelle-moi, ensorcelle-moi! Touchée par cette mise en scène, la vieille céda en murmurant: « On ne donne à un enfant que ce qu’il demande … ! ». Elle ajouta:
– Ce n’est pas la sorcellerie qui va te rendre heureuse! Mais va, demande à tes parents 50 francs, et rapporte-les moi demain. Je te remettrai quelque chose, une puissance qui te sera d’une grande utilité. Tu n’auras plus besoin de travailler pour gagner ta vie. Tous tes désirs seront exaucés. Tu n’auras plus besoin de t’inquiéter pour te marier, car les hommes te courront après… »
Je ne comprenais rien de tout ce qu’elle me disait, mais je m’exécutai.
Le lendemain, je demandai 50 francs à ma mère. A cette époque, 50 francs étaient une somme énorme. Mes parents consentirent à me la remettre, à condition que je leur dise ce que je comptais en faire. Il n’était pas question que je leur dévoile mon secret, de peur qu’ils n’aillent détruire tous mes projets auprès de ma grand-mère. Pour tout embrouiller, je feignis d’être malade et je me mis à pleurer.
Chose étrange, à partir du moment où je fis semblant d’être malade, je devins réellement malade. Tout mon corps fut agité d’une forte fièvre. Les voisins, accourus pour la circonstance, conseillèrent à mes parents d’accepter la perte de 50 francs plutôt que celle de leur enfant. « Les jumeaux sont des êtres qui ont des facultés étranges, dit l’un d’eux. Dès leur enfance, ils peuvent soumettre à leur volonté une personne qui les aurait insultés, même intérieurement. Il suffit de leur donner un cadeau pour apaiser leur colère et remédier à la situation… » Un autre voisin ajouta: « Je connais des jumeaux qui peuvent disparaître et réapparaître, chaque fois que leurs parents les contredisent… » Convaincus par cette « bonne parole de la tradition » donnée par les voisins, mes parents prirent peur et me donnèrent les 50 francs.
Je me rendis à mon rendez-vous non sans avoir fait semblant de jouer, pour tromper la vigilance. Une fois chez ma grand-mère, je lui remis l’argent. En attendant mon arrivée, elle avait déjà préparé un poulet, dans une marmite qui se trouvait encore sur le feu. Elle n’attendait que mon arrivée pour y introduire deux feuilles de je ne sais quel arbre, plus les 50 francs que j’avais apportés. Lorsque le plat fut cuit, elle en extrait l’argent et me le rendit. Je ne vis aucune trace des deux feuilles.
A la question de savoir ce qu’étaient devenues ces deux feuilles, elle me répondit que ce n’étaient pas des feuilles, et qu’il y avait à présent une puissance en moi. Cette puissance était entrée en moi pendant qu’elle préparait le plat.
– Qu’est-ce qu’une puissance et de quelle utilité me sera-t-elle? Elle me fit le même discours que précédemment:
– N’importe qui pourra te donner tout ce que tu lui demanderas. Tu n’auras pas besoin de chercher à te marier. Tu seras très célèbre… Tout cela se manifestera lorsque tu auras 12 ou 13 ans… »
Elle me demanda de manger tout le poulet, ce que je fis. Dès que le repas fut terminé, je fus possédée. De retour à la maison, je remis l’argent à ma mère. Mon père lui dit alors: « Les voisins avaient raison, ce n’était qu’un test qu’elle voulait nous faire passer… »
En fait, je n’étais pas vraiment ensorcelée. Je porte à votre connaissance qu’il y a une grande différence entre la magie, le fétichisme et la sorcellerie. Si Dieu nous en donne l’occasion, nous reparlerons de la magie et du fétichisme un peu plus tard. La sorcellerie proprement dite est le domaine le plus élevé de l’occultisme. Je l’ai découvert lorsque j’eus atteint une position élevée dans la Rose-Croix. Bien qu’agissant tous trois pour le compte de Satan, le magicien, le féticheur et le sorcier n’ont pas la même puissance. Un sorcier est complètement dans l’occultisme. Si une personne est initiée par le moyen d’un aliment quelconque, par exemple, cette personne doit directement le savoir.
Cet esprit de sorcellerie doit se manifester. Ainsi, un poulet se transforme automatiquement, dans la bouche du nouvel initié, en un autre aliment. Cette sensation symbolise la transformation ou la possession de la volonté par l’esprit de la sorcellerie. Il y a plusieurs branches dans la sorcellerie. Mais une fois l’esprit de la sorcellerie entré dans une personne, celle-ci n’a plus la même vision du monde. Elle peut voir un animal à la place d’un homme. C’est pour cette raison qu’un sorcier, lorsqu’il veut tuer quelqu’un, le fait sans pitié, même si la victime est un membre de sa famille.
Un sorcier ne peut donc pratiquer la sorcellerie sans en être conscient. Tout sorcier sait qu’il détient ce pouvoir. Et lorsqu’il rencontre un autre sorcier, tous deux se reconnaissent. Un vrai sorcier peut voir au travers d’une personne comme au travers d’une bouteille d’eau transparente. C’est pourquoi les sorciers peuvent se jouer de leurs victimes. Ils peuvent les attaquer en leur envoyant des maladies dans n’importe quelle partie de leur corps.
Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et chers lecteurs, seul le Saint-Esprit peut nous protéger des attaques du diable faites par le moyen des sorciers. Si l’on n’a pas Christ, on est à la merci de tels esprits. Comme tout autre esprit malin, l’esprit de la sorcellerie peut être chassé au nom de Jésus-Christ, si le possédé confesse sa sorcellerie et la rejette de tout son coeur pour accepter Christ.
Contrairement à la sorcellerie, la magie nécessite beaucoup d’études pour atteindre la perfection, il en est de même pour le fétichisme. Pour atteindre un niveau identique à celui de la sorcellerie, il faut faire de grands pactes, des pactes de sang, et donc sacrifier des êtres humains.
A la lumière de ce qui précède, vous comprenez que je n’étais pas vraiment ensorcelée, ni une sorcière. Si cela avait été le cas, j’aurais pu voir bien des choses. Ce n’est que plusieurs années après, lors de mon passage dans la Rose-Croix, que je compris ces choses. D’ailleurs, bien que je fis partie de la Rose Croix, les sorciers venaient prendre mon sang dans mon corps sans que je puisse les en empêcher. Cela suppose qu’ils avaient une puissance au-dessus de la mienne.
Premières constatations
Les vacances terminées, nous quittâmes le village. Je n’avais que huit ans, et rien d’anormal ne vint troubler le cours de ma vie. J’eus vite oublié ma visite à ma grand-mère et toutes les cérémonies qui s’étaient déroulées…
Trois années plus tard, je remarquai que ma vie n’était plus la même. Je m’imposais parmi mes camarades. J’étais souvent la première de la classe. Tout le monde s’entendait parfaitement avec moi, même lorsque j’imposais ma volonté. Personne ne pouvait me refuser ce que je souhaitais obtenir. Quant aux garçons, n’en parlons même pas: ils me couraient après à la manière des mouches qui se jettent sur une viande en putréfaction.
J’ai la conviction que le diable peut modifier la forme extérieure de notre corps, dans le bon comme dans le mauvais sens. Ce n’est pas que j’étais laide, mais, sous l’influence des mauvais esprits, et la puberté agissant, la forme de mon corps changea sensiblement dans le sens positif. Je devins jolie et coquette, pour ne pas dire belle.
Déjà à cet âge, des prétendants se déclaraient pour moi. Il arrivait même que des personnes respectables désirent que je devienne, sinon leur concubine, du moins leur petite amie. D’autres n’attendaient que mon consentement pour divorcer de leurs épouses et se remarier avec moi. Au cours de cette période, l’une de mes amies intimes me confia qu’un jeune homme s’était pendu pour avoir perdu tout espoir de se marier un jour avec moi. Elle ajouta qu’un autre était sur le point de s’empoisonner si je tardais trop à lui donner une réponse. Tout cela me laissa de marbre.
Mes parents pouvaient enregistrer une dizaine de prétendants par jour. Ces inconnus venaient trouver mes parents à mon insu. Pour avoir simplement entendu parler de moi quelque part. Ils se présentaient avec des cadeaux, à la grande surprise de la famille et des voisins. Certains allaient même jusqu’à m’offrir des maisons et des voitures… Mon pauvre père leur disait: « Ma fille est encore trop jeune pour que je puisse penser à la marier aussi tôt. » Ma mère n’en revenait pas. Elle avait pourtant des grandes filles en âge de se marier. Elle devenait malade à force de voir tant de personnes s’acharner sur sa petite fille. Chaque jour il en était de même, et la réputation de mon père en souffrait considérablement.
Il nous est avantageux d’être dans le Seigneur. Aucun de ceux qui n’étaient pas des chrétiens véritables ne pouvait me résister. J’obtenais tout ce que je voulais obtenir de lui, sans exception. Les esprits qui étaient en moi envoûtaient les gens et annihilaient ainsi toute leur volonté et leur capacité de résistance.
Je me rappelle bien le cas d’un homme déjà âgé, comptable dans une grande société, qui finit en prison. Voici comment: un jour que je revenais de la classe, tout de blanc vêtue, j’eus l’ingénieuse idée de lui rendre visite. Lorsqu’il me vit, il me demanda courtoisement:
– Que me vaut l’honneur de votre visite, princesse?
– Je viens chercher un peu d’argent de poche.
– As-tu emmené quelque chose pour mettre l’argent, un sac par exemple?
– Oui.
Je vidai mon cartable de tout son contenu, et je le lui tendis. Envoûté par mes démons, l’homme, sans se rendre compte de la gravité de son acte et de ses conséquences, remplit mon sac de billets de banque. Cet argent ne lui appartenait même pas.
Quelques jours plus tard, je reçus une note de sa part, par l’intermédiaire d’un collègue. Il me disait qu’il était en prison, et me demandait un peu d’argent pour corrompre les juges et être remis en liberté sous caution. Ce comptable était père de famille.
Je lui fis dire par le messager: « Comment vous, qui avez des enfants de mon âge, n’avez-vous pas honte de faire une chose pareille à une fille qui a le même âge que celui de l’un de vos enfants? Si jamais cela se répète, j’en parlerai à mon père. » L’affaire se termina là. C’était plus qu’une escroquerie. J’avais causé le malheur de cette famille. Que mon Dieu me pardonne!
Ce sont la plupart des parents qui sont responsables de la déchéance de leurs enfants, peut-être inconsciemment. La Bible nous demande d’élever nos enfants en les instruisant selon le Seigneur. « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Ephésiens 6:4). S’ils leur racontent des histoires de démons, ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils sont en train d’implanter dans le coeur de leurs enfants. « Châtie ton fils, car il y a encore de l’espérance, mais ne désire point de le faire mourir » (Proverbes 19:18).
A partir du moment où j’avais remis l’argent à ma grand-mère et mangé son poulet, j’avais, sans le savoir, signé un pacte avec Satan pour recevoir un pouvoir de domination. Deux esprits avaient alors été mis à ma disposition. Au temps convenu, ces esprits attiraient à moi ceux qui n’étaient pas en Christ, et les obligeaient à satisfaire tous mes caprices.
Le fait de mener une vie aussi facile est en contradiction avec la Parole de Dieu. Le travail fut un privilège dans le jardin d’Eden, avant le péché. « l’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Plus tard, le travail devint une corvée à laquelle tout homme du se soumettre pour satisfaire ses besoins. « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain… » (Genèse 3:19). « Que celui qui ne travaille pas ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3: 10).
Chapitre 2 : Le couvent
Chez les religieuses
Ma vie de vedette provoqua un déséquilibre dans mon foyer. Compte tenu du ballet interminable des aspirants qui défilaient à la maison pour me demander en mariage, mes parents jugèrent préférable de m’éloigner.
Depuis quelque temps déjà, mon père voulait consacrer l’une de ses filles au Seigneur. Des démarches avaient déjà été entreprises pour que l’une de mes aînées entre au couvent des religieuses catholiques. Mon père et toute ma famille s’accordèrent pour que ce soit moi qui remplace mon aînée et qui soit consacrée au Seigneur.
Je fus donc admise au couvent. Je commençai par être aspirante, jusqu’à la fin de l’école primaire. Au cycle d’orientation, j’entrai au noviciat. Après avoir été postulante pendant quatre ans, je fus consacrée religieuse. La vie au couvent n’avait rien de particulier. Nous ne lisions pas la Bible. Nous récitions des prières que nous avions apprises par coeur. Nous chantions des cantiques contenus dans des livres de chants, et c’était tout. Loin de diminuer, mes pouvoirs s’accrurent encore au couvent. Je ressemblais à une plante, mais il n’en fut rien. Bien au contraire, mon « père spirituel » se mit à m’apprendre comment avoir des relations sexuelles avec un homme.
– Ma fille, me dit-il, ne sois pas scandalisée par ce qui pourra se passer entre toi et moi. Il est préférable que cela se passe ainsi entre nous, plutôt qu’avec des païens ou des laïcs. N’as-tu jamais entendu dire que le corps avait ses raisons que la raison ignore? Tu es une grande fille pour comprendre de quoi je parle.
– J’ai fait voeu de chasteté pour le Seigneur, devant Dieu et devant les hommes. Je ne voudrais trahir ce serment pour rien au monde. Je suis vierge. Qu’adviendrait-il si je devenais ta femme? Devrais-je aller me confesser?
– Tu n’auras pas besoin d’aller te confesser. Ce n’est pas un péché, mais bien la satisfaction d’un besoin d’ordre naturel. C’est Dieu Lui-même qui a créé ce besoin. Puisque tu as prononcé tes voeux, tu ne peux plus te défouler en dehors du couvent. Comme je suis là, c’est à moi de te l’apprendre.
– Et si je devenais enceinte?
– Tu ne le seras jamais, car il faudra prendre des mesures…
La piété affichée par certaines religieuses n’est qu’une apparence extérieure, comme l’image que donne l’Église Catholique Romaine au monde extérieur.
J’ai vu des religieuses tuer des enfants. J’ai vu des cadavres d’enfants enterrés. « Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12:2).
Certaines religieuses sont mêmes mortes du cancer à force de prendre des contraceptifs. » (La femme) sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté » (1 Timothée 2:15).
Notre Créateur a institué les rapports sexuels entre un homme et une femme uniquement dans le cadre du mariage. « Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence » (1 Corinthiens 7:5). En dehors de ce cadre, on commet soit l’adultère, soit l’infidélité, soit la fornication, quelle que soit la qualité du partenaire.
Malgré tous les beaux discours du prêtre, je ne lui ai pas cédé. Ce n’est pas qu’il ne savait pas parler aux filles ni que j’étais une sainte. Mais j’étais dégoûtée par l’âge avancé de ce prêtre. Je n’avais que seize ans, alors qu’il en avait bien cinquante.
Pour que les couvents ne se vident pas de leurs pensionnaires, cette organisation humaine a instauré un système selon lequel un vieux père spirituel devait avoir pour partenaire une jeune soeur religieuse, et inversement. Car un jeune prêtre qui s’attacherait à une jeune religieuse risquerait, poussé par l’amour, d’abandonner les ordres pour aller fonder une famille ailleurs. Ce qui serait du reste souhaitable.
En outre, un « père spirituel » était censé donner ses « leçons » pendant une période inférieure à deux semaines au maximum. Cela, pour les mêmes raisons que celles que je viens d’invoquer. Certaines religieuses arrivant au couvent avaient réellement l’intention de servir Dieu. « Celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur… » (1 Corinthiens 7:34). Mais une fois qu’elles étaient entrées au couvent, ce qu’elles y découvraient les détournaient même de leur vocation. Elles ne peuvent plus quitter les ordres à cause de la facilité de leur vie, et de la considération que leur accorde le monde extérieur. Elles sont alors prises au piège. Complètement apathiques, elles se laissent aller dans cette vie d’hypocrisie et de péché.
Prions pour que la lumière de Dieu atteigne ces personnes. Quant à moi, je n’éprouve aucune crainte à dénoncer ce système maudit. Si je devais avoir peur, je craindrais celui qui, après avoir éliminé mon corps physique, a aussi le pouvoir de détruire mon âme et mon esprit. C’est pourquoi je m’adresse à toi, qui, hélas, pratiques ces choses. Je te supplie de les abandonner et de quitter ce système. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai » (2 Corinthiens 6:17).
Mon renvoi
Pour me soustraire aux avances du vieux prêtre, je me liai d’amitié avec un autre prêtre, jeune et beau. Enfreignant les ordres, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour qu’il devienne mon intime. Nous étions tellement fiés que l’on nous voyait souvent ensemble partout: au jardin, au poulailler, etc…
Le vieux prêtre dit au jeune de m’abandonner, mais il ne réussit pas à nous séparer. Aucun accord n’étant trouvé, les deux rivaux se mirent à se haïr mutuellement. Cela dura un certain temps. Il se forma deux camps, ceux qui approuvaient le jeune prêtre, les révolutionnaires, et ceux qui tenaient mordicus au règlement, les conservateurs. Un jour, il y eut entre les deux hommes un échange de paroles qui n’avaient rien du catéchisme, puis ils en vinrent aux mains. Une forte bagarre s’ensuivit, à tel point qu’il y eut des brûlures et des blessures graves. Les soutanes furent brûlées et déchirées de part et d’autre. Cependant, le jeune prêtre eut le dessus sur le vieux.
Le lendemain, je fus convoquée pour écouter le compte-rendu du jugement prononcé contre moi. Bien que n’étant pas impliquée au premier degré dans la bagarre, je m’attendais néanmoins à certaines réprimandes. Le vieux prêtre obtint gain de cause et demeura à son poste. En revanche, le jeune fut déplacé dans une lointaine campagne. N’étant pas satisfaite de l’éloignement de mon jeune « amant, » j’exigeai mon renvoi du couvent, en guise de protestation. Ma demande fut rejetée, pour des raisons que je ne m’explique pas jusqu’à maintenant. Je leur fis alors comprendre qu’il y allait de leur intérêt que je parte. « Je vois mal mon transfert dans un autre couvent. Je préfère quitter les ordres, sinon, je me ferai engrosser par le premier venu, et j’irai promener ma grossesse partout, en ayant bien soin de proclamer à qui voudra m’entendre d’où elle provient. Tout le monde saura que nous ne sommes Pas différentes des femmes libres… »
Ils me laissèrent partir, non sans avoir convoqué ma mère, pour lui dire, en ma présence, ce qui suit:
– Chère madame, nous vous remercions d’avoir bien voulu répondre à notre invitation. Nous voulions vous prévenir d’un grave danger qui guette votre fille, notre ancienne collègue. Après être restée si longtemps au milieu de nous, ce n’est que maintenant qu’elle nous a fait comprendre qu’elle n’a pas la vocation religieuse. C’est pourquoi notre congrégation a jugé bon de lui accorder sa liberté. En votre présence, nous aimerions toutefois qu’elle nous confirme par serment qu’elle ne dévoilera rien du motif de son renvoi. Qu’elle ne dise rien de ce qu’elle a vu et entendu au milieu de nous, de peur d’encourir une malédiction éternelle.
– Ma soeur, qu’a-t-elle donc fait de si grave pour mériter une telle sévérité de votre part?
– Madame, ce qu’elle a fait n’est pas digne d’être raconté ici. Il y va de notre Intérêt à tous que je garde le silence. Dans moins d’une semaine, votre fille pourra vous rejoindre chez vous à la maison.
Je fus enfin autorisée à quitter le couvent, après qu’on ait piétiné mon voile et mes autres biens, en signe de malédiction pour le cas où je dénoncerais le secret de la cause de mon renvoi. J’y étais restée six ans.
Exhortation
Dans 1 Corinthiens 11:14, l’apôtre Paul nous renvoie à la nature pour y puiser certains enseignements. Cette référence me pousse à faire les remarques suivantes.
Longtemps j’ai observé la vie du chien. On injurie souvent les personnes insatiables en amour en les traitant de chiens, et je suis parvenue aux conclusions suivantes: un chien ne s’accouple avec une femelle que si celle-ci est en chaleur. En dehors de cette occasion, les accouplements sont quasiment nuls. Il en est de même chez la plupart des animaux, pour lesquels l’accouplement est strictement commandé par un besoin de reproduction. Si l’homme puisait dans la nature des enseignements, comment expliquer l’existence de maisons de prostitution chez les humains, ou comment justifier l’intervention de ces « pères spirituels? » Dieu ne fait aucune différence entre une prostituée et une religieuse qui changerait de « père spirituel » chaque semaine. Bien plus, la condition de la prostituée est peut-être plus compréhensible que celle d’une religieuse qui, aux yeux du monde, a prononcé un voeu de chasteté devant le Seigneur, mais qui reçoit en secret des amants en soutane!
Si de telles pratiques sont exercées dans votre église, dans votre couvent, dans votre ordre ou dans votre congrégation, priez Dieu de vous préserver de ces obscénités et demandez-Lui de vous sortir de cet endroit. Car rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37). Si vous vous obstinez et que vous vous dites que Dieu ne vous punira pas parce que vous êtes nombreux à faire ces choses, sachez que la Sainte Bible déclare que « chacun rendra compte de ses actes devant Dieu!. Le salut est individuel.
C’est sans rancune ni animosité que je condamne ces pratiques, selon la part que j’ai reçue du Seigneur. Je n’ai absolument rien contre les hommes et les femmes qui fréquentent l’Église catholique romaine. Mais je m’insurge contre les dogmes enseignés dans ce système religieux, qui n’ont rien à voir avec l’enseignement donné par notre Seigneur Jésus-Christ. Une fois sortie du couvent, je reconnais avoir induit en erreur un grand nombre de jeunes filles. Reprenant les enseignements de mon ancien « père spirituel, » je disais à ces jeunes filles que les rapports sexuels en dehors du mariage n’étaient pas un péché, mais permettaient simplement de se défouler. Comme j’étais une ex-religieuse, les jeunes filles acceptaient ce que je leur disais, et beaucoup d’entre elles, sans expérience, sont devenues enceintes. Je leur demande de me pardonner. D’autres encore sont mortes des suites d’un avortement raté.
Chapitre 3 : Le compte « à rebours »
La réadaptation à ma nouvelle vie fut pénible, après une aussi longue période à ne rien faire de positif au couvent. Grâce à mon diplôme, j’obtins une place d’institutrice dans une école de la place. Je poursuivis également des études universitaires. Au cours de cette période, je fis la connaissance d’un jeune étudiant de l’Université de Lubumbashi prénommé Jean (ce n’est pas son vrai prénom.) Plus tard, je me mariai avec Jean. Les premières années après mon mariage furent heureuses. Ses études achevées, Jean obtint le poste de directeur de l’école. Après trois maternités, nous nous retrouvâmes avec quatre enfants, dont des jumeaux, les derniers.
Les deux démons qui étaient en moi étaient toujours actifs. Cependant mon éducation primait sur la divagation de mes sentiments, et j’aimais mon foyer. Cela dura jusqu’au moment où le temps qui avait été alloué à ces démons toucha à son terme. Ces esprits longtemps condamnés à me servir aspiraient au repos. Mais qui aurait pu les libérer, puisque ma grand-mère, qui les avait liés, était morte depuis longtemps? Seul Jésus-Christ aurait pu me libérer. Mais je ne connaissais pas encore Celui qui seul aurait pu m’apporter la solution de mon problème. Bien-aimés, combien de gens meurent sans Christ! Parlons autour de nous des bienfaits apportés par notre Sauveur! Témoignons de ce qu’il a fait pour le salut des âmes! Beaucoup de personnes ont besoin de Lui mais ne Le connaissent pas. La Bible nous dit que le salaire du péché, c’est la mort.
Cette mort est spirituelle et physique. Puisque je ne connaissais pas Christ, j’étais spirituellement morte, et cette mort spirituelle devait entraîner ma mort physique, pour m’empêcher toute possibilité de salut. Suite aux perturbations et aux problèmes que j’avais causés, avant comme après mon séjour au couvent, il fallait à présent que je paye. Puisque je servais Satan, à mon insu, c’était lui qui devait me faire payer. Satan se fait payer en envoyant des maladies, des tourments, toutes sortes de problèmes, et même la mort physique. A partir de ce moment, j’ai commencé à éprouver beaucoup de difficultés dans ma vie. Au début, je n’y faisais pas attention, dans l’espoir qu’elles pourraient passer. Mais, à la longue, elles s’accumulèrent sur notre famille.
« Je suis en toi! »
Voici comment tout commença. Un jour, je retournai à la maison après les cours. A peine avais-je pris un peu de repos que j’entendis frapper à la porte. Après avoir ouvert, je découvris un homme revêtu de l’habit de fête d’un chef coutumier. Par politesse, je m’écartai de l’embrasure de la porte pour lui faire place, et je l’invitai à entrer. Il me dit:
– Je ne peux entrer, madame, puisque j’y suis déjà.
– Pardon? Entre dans la maison, puisque tu te tiens à la porte.
– Je suis en toi depuis si longtemps! Comment peux-tu m’inviter à entrer? Je connais mieux que toi chaque recoin de cette maison!
– Que dis-tu? N’es-tu pas fou? Tu demeures en moi et tu connais cette maison mieux que moi? Qui es-tu?
– Je ne suis pas un être ordinaire. Il y a bien longtemps que mon corps est mort et enterré. Pourtant j’habite en toi en attendant de pouvoir trouver Mieux.
Sur ces paroles, je compris que je me trouvais devant un revenant. Je perdis connaissance et tombai à terre. Les voisins accoururent et m’amenèrent à l’hôpital. Quand je repris connaissance à l’hôpital, les médecins avaient déjà découvert en moi toute une série de maladies. D’après eux, je souffrais de surmenage j’avais des problèmes cardiaques, je souffre d’hypertension, etc.
Je crus à toutes les conclusions des médecins. Quand ils me dirent que j’étais cardiaque, je sentis effectivement des douleurs au coeur. Quant au surmenage cela me surprit beaucoup. Était-ce une manière d’interpréter les phénomènes qui m’arrivaient? Par exemple, lorsque je déposais une chose à un endroit précis, je la trouvais déplacée à un autre endroit quand je voulais la récupérer.
Quand je m’en plaignais, les gens attribuaient cela au surmenage. Je voyais des choses dans la rue. Je pouvais sentir la Présence d’une personne invisible à mes côtés, et je pouvais même ressentir des frottements, mais je ne voyais personne… Je vis un jour un jeune homme portant un serpent enroulé autour du cou en guise de chaînette, alors que tout le monde ne voyait qu’une chaînette en or. Je fus tournée en ridicule lorsque je voulus lui montrer ce que je voyais à son cou. Cette chaînette n’était pas ordinaire… Le jeune homme, par respect pour ma condition d’ex-religieuse, se retint de me gifler et attribua ma réaction au surmenage.
« Je cherche Marie-Thérèse »
Un jour, j’étais en classe et j’écrivais quelque chose au tableau noir. J’avais tellement écrit que mon bras commençait à me faire mal. C’est alors que j’observai quelque chose d’étrange. Prenant naissance au niveau de mon omoplate, un autre bras apparut de sorte que j’avais à présent deux mains droites. Apparemment, j’étais la seule à voir ce phénomène puisque les élèves restaient silencieux. J’eus peur cependant, et je refusai d’accepter cette image dans mon cerveau. Je me dis que c’était une hallucination due au surmenage que l’on m’attribuait toujours. Je voulus continuer à écrire, mais la force me manqua. C’est alors que je vis des lettres apparaître d’elles-mêmes sur le tableau noir, pour former la phrase suivante: « Je cherche Marie-Thérèse. » Je perdis à nouveau connaissance et je tombai à terre. Les élèves se mirent à rire quand ils me virent, tomber, car ils n’avaient pas encore découvert ce qui m’avait fait tomber. Mais ils aperçurent à leur tour les lettres qui continuaient à apparaître sur le tableau,.., et ils entendirent une voix qui disait: « Je cherche Marie-Thérèse! »
Ils n’eurent pas le courage d’attendre la suite et se sauvèrent, les uns par la porte, les autres par les fenêtres. Cela se passait au Lycée Tuendeleya, ex Lycée Marie-Josée. La « Marie-Thérèse » en question était une jeune élève de ce Lycée, et qui était morte des suites d’un avortement manqué. Je n’étais plus religieuse, mais les gens continuaient souvent à m’appeler « soeur Françoise. »
Ainsi, lorsque ce scandale du Lycée Marie-José fut connu, mes anciens maîtres, c’est-à-dire les catholiques, pour se couvrir et me discréditer, firent paraître un article dans un journal local. Cet article disait que l’ancienne religieuse « Soeur Françoise » avait conseillé une jeune fille venue la consulter sur la conduite à tenir en cas de grossesse, et qu’elle lui avait suggéré d’avorter. La mère et le bébé avaient trouvé la mort au cours de l’opération. Le journal poursuivait en disant que l’esprit de cette fille était en train de tourmenter l’ex-soeur Françoise, d’où ses fréquentes crises.
L’Église catholique romaine est une grande organisation humaine, mieux structurée que la Mafia ou la CIA, car elle est dirigée par Lucifer lui-même.
A cette même époque, à Lubumbashi, il y eut à plusieurs endroits des manifestations identiques aux miennes. Plus tard, je compris que Satan avait besoin de plusieurs âmes. C’est pour en réunir le nombre désiré qu’il s’était servi des magiciens pour posséder plusieurs jeunes gens.
Une étrange grossesse
Je me trouvai une nouvelle fois enceinte. La conception avait été normale. Au quatrième mois, j’allai passer une consultation prénatale. Les gynécologues découvrirent que ma grossesse était extra-utérine. Il fallait une opération. Normalement, une telle grossesse extra-utérine provoque des douleurs dès les premiers mois de son développement. Comme ne ressentais aucune douleur, je refusai d’être opérée. Offusqués par la mise en doute de leur diagnostic, les médecins exigèrent une radiologie. L’examen radiologique, à l’hôpital de Lubumbashi, confirma la thèse, et je m’inclinai. L’opération dura six heures, l’on ne trouva aucune trace d’une quelconque grossesse.
Les médecins trouvèrent en moi un terrain propice à leurs recherches. Ils firent tout pour comprendre le phénomène: prélèvement de tissus pour diverses cultures, examens de toutes sortes… Pendant ce temps, mes jambes et mes pieds se mirent à gonfler démesurément. On me découvrait des maladies au rythme d’une par rendez-vous. On me prescrivait un traitement et, lorsque je revenais pour un contrôle, on me découvrait une ou deux autres maladies. Finalement on me découvrit un cancer. Mon ventre avait sensiblement augmenté de volume. Je vomissais un mélange nauséabond de sang en putréfaction de couleur noire et de salive. J’avais beaucoup maigri, et mon teint avait noirci. Toute vigueur de ma jeunesse avait disparu. Je n’étais qu’une loque humaine, une ombre vivante. Toute beauté avait fait place à une laideur digne d’une candidate à la tombe. Les médecins finirent par conclure que j’avais un cancer à l’estomac. Je subis une seconde opération. Mais, dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit pour arrêter, la progression de la maladie ou pour l’éliminer, on me recousit sans rien me dire.
Les conclusions des hommes
Aidée par une subvention de la Gécamines, ma famille se cotisa pour m’envoyer à Paris pour y recevoir des soins médicaux, à l’Hôpital Sainte-Anne. J’y restai pendant une année complète. J’y subis toutes sortes d’examens médicaux. On me fit alors comprendre que je n’avais plus pour longtemps à vivre. Malgré les conclusions données par d’éminentes personnalités scientifiques, l’idée que je devais passer par une mort imminente n’effleura même pas ma pensée. Il y avait en moi la conviction que je vivrais longtemps. Nous allâmes ensuite en Suisse, où je suivis pendant six mois des soins médicaux ininterrompus. Puis je fus renvoyée au pays pour y mourir. D’après les médecins, il ne me restait plus que cinq mois de vie sur la terre des hommes… Le temps de me préparer à mourir! Bien-aimés dans le Seigneur Jésus-Christ et très chers lecteurs, je vous demande quelle serait votre réaction si l’on vous affirmait que vous n’avez plus que tant de temps à vivre, et que vous êtes condamnés à mourir? Peut-être n’auriez-vous plus envie de manger, auriez-vous des insomnies, haïriez-vous tout le monde, et n’auriez-vous plus la paix?
Exhortation
Dans Son amour infini, Dieu avait un plan de salut pour moi, moi que la science humaine avait condamnée à une mort certaine. Je témoigne aujourd’hui de ce qu’Il a fait pour mon salut. Amen!
Ce récit ne peut-il pas te convaincre du salut que tu peux obtenir en Lui? Si tu te repens d’un coeur sincère, toi pécheur, et si tu te confies à Lui maintenant, je suis convaincue que tu seras sauvé au Nom de Jésus! Comprends que ce salut ne concerne pas seulement ton esprit, mais qu’il peut aussi s’étendre à ton corps, selon qu’il est écrit: « Il (Jésus-Christ) était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaîe 53:5).
II / Deuxième partie
( Chers frères et sœurs, veuillez télécharger l’intégralité du témoignage en cliquant ICI )
Gloire et louange au Seigneur Jésus-Christ!