Dîme Ou Libéralité ?

I / LA DIME

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 DANS L’ANCIEN TESTAMENT

  • L’origine de la Dîme,

(Genèse 14v18-20) Abraham lui donna la dîme de tout.

NOTE : Abraham donna la dime volontairement et par reconnaissance à Dieu qui lui donna la victoire.

(Genèse 28 v22) je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.

NOTE : Jacob promet volontairement et par reconnaissance à Dieu de Lui donner la dîme de tout ce qu’il recevra s’Il (Dieu) le garde dans son voyage.

REMARQUE : la Dime n’est pas liée à la pratique de la Loi.

 

  • La Dîme au temps de Moïse

(Lévitiques 27 v30-31) Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Éternel.

(Malachie 3 v8) Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t’avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes.

NOTE : Sous la conduite de Moise, la dime intègre les ordonnances de la loi et sa non-exécution est suivie de malédiction pour le peuple. Ceci à cause de la dureté de leur cœur à obéir scrupuleusement à la volonté de Dieu.

  • Que dit le Seigneur Jésus-Christ sur la pratique de la dîme ?

(Matthieu 23v23 Français Courant) « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous donnez à Dieu le dixième de plantes comme la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous négligez les enseignements les plus importants de la loi, tels que la justice, la bonté et la fidélité : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste »

(Luc 11v 42 Français Courant) « Malheur à vous, Pharisiens ! Vous donnez à Dieu le dixième de plantes comme la menthe et la rue, ainsi que de toutes sortes de légumes, mais vous négligez la justice et l’amour pour Dieu : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste. »

NOTE : Le Seigneur Jésus-Christ dénonce l’abus et les mauvaises pratiques des chefs religieux avant de donner leur dime.

 

  • Les disciples ont – ils recommandé ou interdit le paiement de la dime ?
  1. Ont –ils interdit de payer la dime ? La réponse, c’est non !

Car ils ne peuvent pas l’interdire quand le Maître lui-même ne l’a pas interdit. Cependant, il est important d’indiquer que la pratique de la dîme avec les rites y afférents au temps de Moise, est une chose de nos jours caduque ainsi que nous le lisons dans les passages ci-après : (Galate 3v 10-14 / Hébreux 8v7 / Galate 2 :16 / Romains 10 :4 ). Mais donner la dixième partie de ses revenus volontairement et par reconnaissance à Dieu selon qu’on l’a résolu en son cœur comme Abraham et Jacob, n’est pas chose mauvaise.

 

  1. Ont-ils recommandé le paiement la dîme ? La réponse, c’est non !

Car chaque chrétien devait donner selon l’abondance de son cœur, soit selon ses moyens ou au-delà de  ses moyens (2 Corinthiens 8 v3 / 9 v 6). Ils avaient comprit les enseignements sur le « donner » prescrire par Seigneur dans les évangiles. Il fallait transcender la dime qui était la limite du « donner » que recommandait la loi, ainsi ils recommandaient de donner volontairement de tous ses biens à Dieu.

 

II / Qu’enseigne le Seigneur JESUS-CHRIST sur « le donner » ?

 

La volonté parfaite du Seigneur était de tout vendre et de partager le revenu des biens aux pauvres. Matthieu 13v 44 ; 19v21 / Luc 11v 42 ; 12v32-33 ; 14 v33 / Marc 12v41-44.

NOTE : Nous en avons la confirmation dans Actes 4v32-37 qui insiste sur la bonne disposition de cœur avec ses corolaires : sans contrainte, ni tristesse, avec joie. En effet Ils (les premiers frères) vendaient leurs biens et en apportaient les revenus aux pieds des apôtres pour qu’ils soient redistribués entre les pauvres.

 

III /   LA LIBERALITE

 Dans l’Ancien Testament

  • l’origine de la libéralité.

(Exode 25 v1-3) une offrande, vous recevez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur (Exode 35 v4-5, 21-22, 29)….apportèrent des offrandes volontaires à L’Eternel.

(Exode 36 v4-5) Chaque matin, on apportait encore à Moïse des offrandes volontaires. 4 Alors tous les hommes habiles, occupés à tous les travaux du sanctuaire, quittèrent chacun l’ouvrage qu’ils faisaient, 5 et vinrent dire à Moïse: Le peuple apporte beaucoup plus qu’il ne faut pour exécuter les ouvrages que l’Éternel a ordonné de faire. 6 Moïse fit publier dans le camp que personne, homme ou femme, ne s’occupât plus d’offrandes pour le sanctuaire. On empêcha ainsi le peuple d’en apporter. 7 Les objets préparés suffisaient, et au delà, pour tous les ouvrages à faire.

(1 Chroniques 29 v6-9 ,14-17)…le peuple se réjouit de leur offrande volontaire car c’était avec un cœur bien disposé qu’ils le faisaient à L’Eternel.

 

NOTE : La libéralité est née sous Moise à la faveur de la construction de l’arche qui représente le sanctuaire et le tabernacle de Dieu. Cela s’est répété sous l’initiative du Roi David quand il voulut bâtir le temple de Salomon.

NOTE : Chacun donnait avec un cœur bien disposé, volontairement, avec joie, sans regret.

NOTE : Quand il y a la bonne volonté, la bonne disposition de cœur, le peuple donne toujours plus qu’il n’en faut, que lorsqu’il en est contraint.

NOTE : La construction de l’arche ou le sanctuaire ou encore le Tabernacle et du Temple par les dons volontaires étaient l’ombre projetée de l’Eglise (Colossiens 2v17). Cela annonçait comment les enfants de Dieu devraient contribuer aujourd’hui à l’œuvre du Seigneur. Le Nouveau Testament est l’accomplissent des prophéties annoncées dans l’Ancien Testament.

 

  • Dans le Nouveau Testament

Comment la libéralité était-elle vécue ?

Ce que l’apôtre Paul a ordonné aux Eglises de faire :

(1 Corinthiens 16 v1- 4 version Français Courant) « Quelques mots encore à propos de la collecte en faveur des croyants de Jérusalem : Agissez conformément aux instructions que j’ai données aux Églises de Galatie. Chaque dimanche, chacun de vous doit mettre de côté chez lui ce qu’il aura économisé, selon ses possibilités, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour faire une collecte. Lorsque je serai arrivé, j’enverrai ceux que vous aurez choisis, avec des lettres d’introduction, porter votre don à Jérusalem. S’il vaut la peine que j’y aille aussi, ils feront le voyage avec moi. »

  1. Chaque chrétien devrait avoir chez lui à la maison un endroit ou une corbeille là où il épargnera chaque fois ce qu’il aura économisé 
  2. Chaque semaine une personne choisie par l’Eglise devrait passer les collectes et les envoyer à Jérusalem aux apôtres pour la répartition.
  3. Chacun devrait épargner selon ses
  4. Les Eglises ne devraient pas attendre l’arrivée de l’apôtre avant de faire leurs

NOTE : L’on ne devrait pas attendre non plus que les conducteurs demandent les collectes avant de les faire. Ainsi dans l’Eglise, l’on exhorterait peu sur le donner quand l’enseignement est bien compris par tous.

 

Comment les chrétiens pratiquaient-ils la libéralité ?
  1. L’attitude de cœur compte en premier (2 Corinthiens 9 v 7)

Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.

NOTE : Dieu regarde d’abord à l’attitude du cœur avant de porter ses regards sur une libéralité, fut-elle énorme ou insignifiante.

Est-ce avec amour ou mépris qu’on Lui apporte ? Est-ce avec joie ou regret qu’on Lui apporte ? Est-ce avec la foi ou sans la foi qu’on lui apporte ? Est-ce pour L’honorer ou plaire aux regards des hommes qu’on Lui apporte ? Est-ce avec considération ou désintéressement qu’on Lui apporte ?

  1. La valeur ou barème de ce qu’ils pouvaient donner

(2 Corinthiens 8v 1-5) …. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints.

(2 Corinthiens 9 v 6-7) Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.

(2 Corinthiens 8 v12) La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas.

NOTE : Celui qui a un cœur libéral et animé d’une bonne volonté, celui-là ne donne jamais pour l’œuvre de Dieu avec avarice, ou par esprit de cupidité ou en murmurant au prétexte que l’Eglise veut l’escroquer. En toute simplicité de cœur, il donne toujours selon qu’il peut en regardant au Seigneur. Dans le cas contraire il peut s’abstenir pour éviter de pécher. Mais qu’il n’empêche pas les autres de donner. En tout état de cause, une personne libérale ne lésine pas sur les moyens d’offrir à Dieu.

NOTE : Dans l’Eglise, le service pour Dieu est certes un DEVOIR mais il ne s’impose pas pour autant ; c’est dans la liberté en Christ et d’une façon volontaire qu’on le fait (1 Corinthiens 8v9 /Galate 5v 13). C’est un élément très important pour l’épanouissement et la bonne santé de l’Eglise.

 

  1. D’autres assemblées s’imposèrent des contributions ou collectes

(Romains 15 v25-27) Présentement je vais à Jérusalem, pour le service des saints. Car la Macédoine et l’Achaïe ont bien voulu s’imposer une contribution en faveur des pauvres parmi les saints de Jérusalem.

NOTE: Pour une bonne cause, une assemblée unanimement peut prendre la décision de s’imposer volontairement des contributions.

 

  1. Cas de besoins urgents ou pressants

(Tite 3v13-14) Aie soin de pourvoir au voyage de Zena, le docteur de la loi, et d’Apollos, en sorte que rien ne leur manque. Il faut que les nôtres aussi apprennent à pratiquer de bonnes œuvres pour subvenir aux besoins pressants, afin qu’ils ne soient pas sans produire des fruits.

NOTE : Pour des besoins urgents ou pressants, un appel peut être lancé à toute l’Eglise demandant toute personne de bonne volonté de se signaler en privé après le culte. Dans l’autre cas, une offrande immédiate peut être faite séance tenante afin de couvrir ces besoins.

 

  1. Certains vendaient tous leurs biens pour la redistribution entre les

(Actes 4v34-35) Car il n’y avait parmi eux aucun indigent: tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin.

 

  1. Certains travaillaient pour subvenir aux besoins des autres

(Actes 20v 34-35) Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvus à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.

 

VI / AUTRES ASPECTS SUR CE QU’EST LA LIBERALITE

 

  • Définition : Générosité, bonne disposition à donner plus largement sans être obligé par une personne. C’est l’abondance du cœur à partager ses biens temporels ou à assister ceux qui sont dans le besoin en vertu de ses moyens. La libéralité n’est pas seulement liée au revenu ; c’est aussi l’ensemble des actes de bienfaisance qu’on peut poser en faveur d’une personne (exercer l’hospitalité ; offrir des réceptions, partager son repas ; faire des cadeaux ou dons ; exercer  l’aumône ; rendre des services gratuitement ; exercer la tolérance et le pardon ; faire miséricorde…)
  • Ce que la libéralité n’est pas :
  • La libéralité ne doit pas être un prétexte pour couvrir l’avarice au point de ne plus rien apporter dans la Maison de Dieu. Et ce, en soutenant que Dieu se pourvoira lui-même à son œuvre .Il est puissant pour se pourvoir, de même Il nous demande d’apporter afin que sa maison soit
  • La libéralité, ce n’est pas donner à Dieu si ou quand on veut, car le donner est un devoir du chrétien qui se fait dans la liberté en Christ (Luc 6v38 / Romains 12v 13 / 2 corinthiens 9 v1 / Galate 6v6). C’est plutôt ce que le chrétien veut donner qui est un acte volontaire relatif à la bonne disposition de son cœur. Celui qui est bien disposé manifeste une grande joie en prenant part à l’œuvre de
  • La libéralité ne doit pas être une arme de manipulation entre les mains des fidèles contre les responsables de l’Eglise : donner pour faire fléchir les autres à nos décisions ou nos intentions ; donner en réclamant des comptes de gestion ou d’utilisation des libéralités ; donner selon ses humeurs ou ses considérations personnelles…sont à éviter. Les conducteurs devraient s’en servir comme une arme pour dépouiller leur peuple, à des fins
  • Les règles d’égalité dans la libéralité :
  1. a) La libéralité répond à une règle d’égalité dans laquelle personne ne doit avoir plus ou moins que

 l’autre ou du moins plus qu’il n’en faut. Elle ne consiste pas à abuser, à pousser à l’endettement, ni à escroquer qui que ce soit, ni à dépouiller, ni à mettre un joug sur certains pour satisfaire le besoin des autres. Cette règle d’égalité répond à la volonté du Seigneur de n’avoir aucun indigent dans sa Maison (Actes 4 v32-34… Car il n’y avait parmi eux aucun indigent…)

(2 corinthiens 8v13 Français Courant) Il ne s’agit pas de vous faire tomber dans le besoin pour soulager les autres, mais c’est une question d’égalité. 14En ce moment, vous êtes dans l’abondance et vous pouvez donc venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Puis, si vous êtes un jour dans le besoin et eux dans l’abondance, ils pourront vous venir en aide. C’est ainsi qu’il y aura égalité, 15conformément à ce que l’Écriture déclare : « Celui qui en avait beaucoup ramassé n’en avait pas trop, et celui qui en avait peu ramassé n’en manquait pas. »

  1. La règle de l’égalité dans la pratique de la libéralité tire son origine de la vie communautaire des enfants d’Israël dans le désert (Exode 16 v17-18).

(Exode 16v 17-18) Les Israélites firent ainsi; et ils en ramassèrent les uns plus, les autres moins .On mesurait ensuite avec l’homer ; celui qui avait ramassé plus n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n’en manquait pas. Chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture.

  1. La règle d’égalité, c’est d’apporter selon ce qu’on a et non selon ce qu’on n’a pas. D’où la nécessité de ne pas mettre de pression sur le peuple (2 corinthiens 8v13-15).Mais rappeler la chose au peuple ne devrait pas être perçue comme une forme de pression, par ceux qui ne se sentiraient pas à mesure de donner.
  2. La règle d’égalité consiste à pourvoir aux besoins de ceux qui sont nécessiteux ; à leur tour quand ils seront à l’abri du besoin, ils pourvoiront aussi aux besoins des autres (2 corinthiens 8v 13-15).

NOTE : Ceci dit, nous comprenons que les dons dans l’Eglise n’appartiennent pas exclusivement aux pasteurs ni au conseil de l’Eglise mais à l’Eglise entière. C’est pourquoi l’une des conditions pour être serviteur de Dieu, c’est d’être un bon économe de Dieu afin de bien assurer cette tâche de redistribution des biens.

(Tite 1v7 ….Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu)

 

NOTE : une Eglise soucieuse de la mise en pratique de la parole de Dieu, ne peut pas avoir des centaines de millions thésaurisés (amassés, accumulés) en compte. Autrement, elle ne vit pas la communion fraternelle. L’Eglise a le devoir de venir en aide aux frères et sœurs en difficultés après examen des vrais cas. Car les libéralités sont destinées aux saints (soutien des pauvres, frères en difficultés, veuves et orphelins, ouvriers et le service de l’évangile).

NOTE : L’Eglise doit veiller à se contenter de ce qu’elle a pu recueillir des libéralités ou contributions pour répondre aux besoins de ceux qu’elle pourra. Afin d’éviter tout endettement ou d’être tentée de faire des offrandes supplémentaires. L’Eglise devrait également éviter d’engager des projets si elle ne dispose pas de moyens suffisants, au risque de mettre la pression sur ses membres. L’Eglise après avoir recueilli les libéralités, devrait maintenant faire recours au Seigneur pour ce qui pourrait rester à combler.

NOTE : La libéralité suscite en faveur du donateur de très nombreuses prières et des reconnaissances à Dieu. C’est un devoir pour ceux qui reçoivent d’intercéder en faveur des donateurs.

(2 corinthiens 9 v12-15) Car ce service que vous accomplissez ne pourvoit pas seulement aux besoins des croyants, mais il suscite encore de très nombreuses prières de reconnaissance envers Dieu. Impressionnés par la valeur de ce service, beaucoup rendront gloire à Dieu pour l’obéissance témoignant de votre fidélité à la Bonne Nouvelle du Christ ; ils lui rendront gloire aussi pour votre générosité dans le partage de vos biens avec eux et avec tous les autres. Ils prieront pour vous, en vous manifestant leur affection, à cause de la grâce extraordinaire que Dieu vous a accordée. 15Loué soit Dieu pour son don incomparable !

 

  1. Règle d’égalité,

Le Seigneur se sert de la libéralité du donateur pour satisfait les besoins matériels du pauvres. De l’autre côté le Seigneur se sert des prières de reconnaissances du pauvre pour combler la vie du donateur.

Jacques 2v5 (…les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi…), Psaumes 102v18- 19 (Il est attentif à la prière du misérable, Il ne dédaigne pas sa prière), Paumes 41v2-4 (Heureux celui qui s’intéresse au pauvre! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; L’Éternel le garde et lui conserve la vie.

Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur; Tu le soulages dans toutes ses maladies); Psaumes 68v6 ; 69v34

 

  1. La libéralité attire la faveur de Dieu au temps convenable, L’exemple de Tabitha et de corneille (Actes 9v36-42 ; 10 v1-3)

(Proverbes 11v24-25)Tel, qui donne libéralement, devient plus riche; Et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même arrosé….

 

QUELQUES QUESTIONS – REPONSES

  • Une personne dont les revenus ne suffisent pas pour l’essentiel de la vie, ou qui à de réelles difficultés financières est-elle tenue d’apporter dans l’Eglise ?
  1. La réponse : c’est NON !
  2. La réponse : c’est OUI, si celle-ci veut exercer sa foi (Marc 12v44 / 2 corinthiens 8 v2-4).
  3. Dans l’un ou l’autre cas, l’Eglise a le devoir de lui venir en aide, et bien évidemment après examen de sa situation par le conseil …
  • A l’exemple d’Abraham et Jacob, est-ce qu’une personne peut se fixer de donner une portion ou une fraction de ses revenus (soit 2% de tous ses revenus) et l’appeler libéralité ?

La réponse : c’est qu’il peut apporter ses 2% comme une CONTRIBUTION ! Mais cela n’est pas une libéralité, si elle est en dessous de ses moyens.

NOTE : Il est important de savoir que le Seigneur bénit tout ce qu’on lui apporte dans sa Maison quelque soit le montant qu’il s’agisse des : Dons, offrandes, collectes, dixièmes parties, libéralités et contributions).Tout est lié à l’état du cœur et à ses capacités à bien faire.

NOTE : On peut donner tout ce qu’on veut à Dieu si on ne se sent pas à mesure de donner une libéralité ; dans ce cas, il ne faudrait pas tromper son cœur ; il faut le considérer comme une contribution (une participation à l’œuvre de Dieu).

  • Peut-on ou ne pas recommander la dîme ?

La valeur de ce qu’un chrétien doit donner dans la Maison de Dieu est un acte libre et volontaire motivé par son amour pour les choses de Dieu. Sur ce, nous ne pouvons pas empêcher ceux qui voudraient se limiter au dixième de leurs revenus. Toutefois, c’est la libéralité : donner plus largement qui est recommandé.

  • La libéralité est-elle plus ou moins que la dîme ?

Au regard de la pratique des premiers frères, nous constatons que la libéralité était un acte de grande générosité qui consistait à donner suffisamment soit selon ses moyens ou au delà de ses moyens.

 

  • Qu’est ce que don de la libéralité ?

C’est la qualité de celui qui a la capacité d’assister par des biens matériels ou de distribuer ses revenus avec joie ; il s’y sent et s’y reconnaît comme un appel intérieur. Il a le désir ardent de travailler pour subvenir aux besoins des plus faibles (défavorisés) comme Tabitha (Actes 9v36)

  • Un chrétien peut-il choisir de ne rien apporter dans la maison de Dieu ?
    • Oui ! s’il n’a rien ou s’il n’a pas un cœur bien disposé cet
    • Non ! si cela est motivé par la cupidité, cette personne risque d’hypothéquer son salut (Ephésiens 5v5 / 1 Corinthiens 6 v 10).
  • – Peut-on prendre les biens d’un nouveau frère dans l’Eglise qui rejeté le baptême d’eau ou qui ne s’est pas lui-même donné Dieu?

La réponse : c’est strictement non ! Egalement nous devons laisser les nouvelles personnes s’affermir, comprendre les enseignements avant de les encourager à donner de leurs biens. Négliger ce point important pourrait constituer un grand obstacle pour l’Evangile.

  • – Peut-on passer beaucoup de temps à parler d’argent dans l’Eglise ?

La réponse : c’est non ! Si l’enseignement est bien passé. Toutefois, nous devons veiller à parler de cela quand cela est nécessaire au risque de sortir du cadre d’un culte à la gloire du Seigneur. Mais d’une façon équilibrée et de temps à autre nous pouvons rappeler ces choses. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir (Hébreux 13:16 ).

 

CONCLUSION : Il est bien de noter que quand la parole de Dieu n’est pas respectée tant par le peuple que par les conducteurs ; cela peut prêter le flanc à tout le désordre possible. Il est clair que beaucoup n’aiment pas « partager », à cet égard, le sujet sur le donner est devenu l’un des sujets qui fâchent. Car il déplait à plus d’un quand il n’est pas abordé en sa faveur. Chacun recherche alors un soutien biblique à sa thèse, mais si nous mettons notre gloire à rechercher l’intérêt de l’autre avant « de donner ou de recevoir» nous serons assez justes et équilibrés dans nos actes.

 

 

 

Ancien Pierre Ebrotié